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Je suis bien allée courrir, je n'ai pas avancé dans l'exposé, et rien fais d'autre en fait.
J'arrête pas de me demander si j'ai bien fait de mettre un terme à cette relation. Je relis ses lettres et je chiale comme une bouffone, alors que je reste persuadée qu'il ne mérites plus une seule de mes larmes.
Je pense à ce qu'il peut faire en ce moment, et là tous les pires scénarios se bousculent. Comme s'il ne pouvait pas être triste lui aussi. Et peut-être qu'il s'en fou réellement.

J'ai tendance à trop dramatiser. C'est vrai, un samedi soir, toute seule chez moi, c'est plutôt un programme réjouissant... (mdr) . Il ne faut absolument pas que je l'appelle, sinon je me décridibilise complètement.
Je vais écouter du Avril Lavigne, histoire de me prendre pour une ado que les histoires de coeur renforcent. Histoire d'oublier radiohead et son pouvoir de "remontage-de-moral", histoire d'oublier que j'ai 20 ans et que pour l'instant je ne réussis rien, à part me planter.

Je n'ai pas trouvé de tissu, et je me vois mal trimbaler la machine à coudre dans le train en plus de mes bagages. Donc je ne vais pas coudre pendant un mois. Alors que j'ai un patron super. Pourquoi je n'ai pas de voiture!!??

Pourquoi cette impression horrible de n'être qu'une tapisserie? D'avoir oublié d'exister?

Je ne tomberai plus amoureuse. Ca fait prendre du poids,perdre des amis, ruminer.
Sauf si le sosi de l'homme de mes rêves se décide à se manifester autrement qu'à la télé.... A moins que....
Même mon chien devient con.
Même le chocolat me laisse indifférente.